BUDDE MUSIC FRANCE

Nom de la société

Budde Music France

Nom du Dirigeant

Jean-Raphaël Maraninchi – Directeur général

Présentation et rapide historique de la société

Budde Music est un important groupe Allemand, familial et indépendant, spécialisé dans l’édition musicale depuis 1947. En 1989 Budde Music acquiert l’éditeur historique français « Productions et Editions Claude Pascal » (répertoire de Céline Dion, Francis Lalanne, Nicole Croisille, Joe Dassin…). La société rebaptisée Budde Music France assure depuis la représentation de catalogues internationaux et locaux ainsi que le développement d’un répertoire local propre.

Activité de la société, type de répertoire édité

Tous les styles musicaux à l’exception de la musique classique sont représentés chez Budde Music France. Nos dernières signatures locales en développement sont : Thylacine (electro), DBFC (électro Rock) Violetta Spring (Chanson), La Mverte (Electro)… J’évoque nos artistes en développement car c’est eux qui ont besoin de visibilité aujourd’hui, mais je pourrais également vous citer Dave Brubeck, Seal, Jay Z, Moderat…. Nous sommes aussi spécialisés dans la gestion de catalogues de musiques d’œuvres audiovisuelles (Bavaria Sonor, RTI/Mediaset, I2I/RTL…)

Parcours professionnel du répondant

Jean-Raphaël Maraninchi

Mon parcours dans l’édition commence en 2001 chez Abacaba comme stagiaire curieux. Le coup de foudre… Deux ans au service copyright et royalties de Warner Chappell m’ont permis de me former et d’intégrer pendant 4 ans la société Lusafrica, éditeur spécialisé dans les musiques du monde. Après deux ans en freelance j’ai eu l’opportunité de prendre la direction de Budde Music France. C’était il y a 6 ans. Pendant toutes ces années je n’ai jamais cessé de me former auprès d’éditeurs historiques, comme Claude Karges par exemple.

Année d’adhésion à la CSDEM

Il y a plus de 10 ans. Je suis incapable de vous dire la date exacte.

Pourquoi adhérer ? Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?

Soyons francs, mon premier intérêt était le réseau que pouvait apporter une telle adhésion. A la chambre se côtoie la crème des éditeurs français. Où mieux qu’à la CSDEM aurais-je pu les rencontrer et échanger avec eux ? L’échange se fait à tous les niveaux : simple conseil amical, veille concurrentielle des marchés, veille juridique, partage des expériences de chacun, et, bien sûr, la participation à des ateliers de travail en commission. Aujourd’hui je participe activement à la commission formation, j’apporte ma contribution à la chambre et j’y apprends beaucoup en retour. J’en reviens à l’échange : c’est pour moi la base d’une adhésion. La CSDEM reste également notre meilleure représentation face aux pouvoirs publics.

Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?

Je considère l’éditeur actuel comme le super manageur de l’Auteur et le meilleur gage de l’exploitation de son œuvre. Le 360 qui est sur toutes les lèvres depuis cinq ans, nous le vivons depuis plus de deux siècles. On est très loin du fantasme du banquier qui m’a été décrit à mon arrivée dans le métier. Alors, effectivement, nous finançons les projets dès leur origine, excusez-nous, mais notre travail ne s’arrête pas là. Nous valorisons les catalogues / répertoires qui nous sont confiés et nous défendons leurs intérêts à tous les niveaux, y compris à l’international. C’est un métier merveilleux qui nous impose de nous remettre en question chaque jour, qui nous bouscule dans nos certitudes. C’est aussi un métier de contact puisque l’éditeur côtoie tous les corps de métier de la filière musicale. C’est enfin un métier qui allie la tradition à la modernité, sûr de ses bases il est toujours tourné vers l’avenir. N’est-ce pas là la définition même du métier idéal ?

et demain ?

Je suis arrivé dans la profession en 2001, aussi je n’ai pas connu cet âge d’or dont me parlent quelquefois les éditeurs historiques. Et pourtant, je ne suis pas inquiet… Après l’artiste et le luthier, l’éditeur est l’un des plus vieux métiers de la musique. Je crois sincèrement qu’il fera partie des métiers destinés à perdurer. Nos sources de revenus sont multiples car les éditeurs ont su sans cesse se renouveler, s’adapter aux évolutions du marché et aux évolutions technologiques. Il faut bien évidemment rester vigilant à l’évolution du droit d’auteur, quelquefois malmené par de nouveaux entrants qui seraient tentés de le faire disparaître. Il me semble pourtant qu’aucun état digne de ce nom ne peut se passer du maintien du droit fondamental des créateurs sur leurs œuvres. La raison finira par l’emporter…

une conclusion ?

Impossible de conclure, nous sommes en perpétuelle évolution !

Contact :

http://www.buddemusic.de/

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Crédit photo :

Julien Vachon