Nom de la société
Melmax Music
Nom du Dirigeant
Philippe Daniel
Présentation et rapide historique de la société
Melmax Music est une société indépendante, éclectique et xénophile.
Notre vision du métier d’éditeur se rapproche de la philosophie de galeristes comme Léo Castelli ou Larry Gagosian : découvrir des talents et les accompagner.
Quelques Créateurs:
Olivier Lecoeur, Johanna Demker, Charles Mingus, Philippe Morino, Arshid Azarine, Benny Golson, Jeff Beck, Tambours du Bronx, The Frenchguys, Marcus Miller, Tone Loc, Peyman Yazdanian, Stonebridge, Valentin Stuff, The Frenchguys, Samuel Alhaouthou, Pepe Deluxe , Juliette Richards, Pollyana, JMZ, Doolin’,Tina Harris…
Quelques œuvres :
True love, Seul piano, I remember Clifford, Tutu, Consentement mutuelle, Sleep love rave repeat, Beat it, Rrrrrr, Goodbye porkpie hat, Dansez sur moi, 7 djan, X marks the spot, Ma Révolution, Una nube blanca, Take Ten, Bensonhurst blues, Looking up, Ghosbusters, Audacity, How deep is your love, La fête du Feu OST…
Activité de la société, type de répertoire édité
Nous couvrons une grande partie des facettes de notre métier: Editeur de répertoire original, sous éditeur de catalogues étrangers en France ou en Europe et gestionnaire de catalogues membres Sacem pour le monde.
En terme de répertoire c’est très eclectique : du jazz, du rock sous toutes ses formes, des équipes de productions Pop mais aussi de la musique électronique ou de la musique traditionnelle.
A cela s’ajoute l’édition de compositeurs Iraniens, vivant pour la plupart en Iran, principalement du jazz persan et musiques de films.
Historiquement nous avons toujours été impliqué dans l’édition de musique à l’image (publicité, court et long métrage, documentaire, programme TV, identité sonore de marque ou habillage de chaines TV) en France mais aussi à travers notre réseau de partenaires étrangers.
Parcours professionnel
Philippe Daniel
Je suis diplomé d’une école de Commerce International (ESCE), ensuite j’ai pris la gérance de magasins de disques (Chaine Nuggets) en Normandie, avant d’être recruté par BMG Records en 1987 au poste de commercial grand comptes, puis évolution vers la promotion des ventes avant de devenir directeur marketing du label NnB (Scatman, Underworld, Josh Wink..) fondé par Nanou Lamblin au sein de BMG France.
En 1997, je constitue Daniels and Partners, société de conseil et d’intermédiation pour les labels indépendants mais aussi pour des structures de musique originale publicitaire. En 1998 j’ai intégré le réseau Musiconsult regroupant des consultants et des avocats de différents pays, pour ouvrir le bureau France, représentant ainsi une centaine de labels et d’artistes internationaux.
En 2002, je fais écouter un titre d’album d’une jeune suédoise à Bertrand Lamblot, alors D.A chez Mercury,
cette chanson deviendra « J’attends L’Amour » le 1er single de Jenifer. L’éditeur scandinave me demande de collecter ses droits éditoriaux et c’est ainsi que commence l’aventure Melmax Music.
D’autres placements de titres pour le Top 50 se sont enchainés puis les premières sessions de co-écritures franco suédoises à partir de 2003.
En 2005 recrutement d’un premier salarié pour répondre à l’augmentation de la représentation de catalogues en gestion et en sous édition.
Aujourd’hui nous sommes 4 personnes.
Année d’adhésion à la CSDEM
2006
Pourquoi adhérer ? Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?
Les nouveaux membres sont souvent des TPE, en rejoignant un syndicat professionnel ma petite voix porte plus, des confrères peuvent m’apporter leur expertise, on recherche un accompagnement, un partage d’expérience.
Je me suis d’abord impliqué dans la commission administrative et celle du Prix de la création Puis en 2012 je me suis présenté au conseil d’administration, je fus élu et nommé trésorier.
Dans ce contexte, on donne de son temps, c’est une implication au quotidien sur des dossiers profitant à la filière.
Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?
Aujourd’hui nous sommes de retour sur le modèle des 60s : LA chanson (le single) tire le marché, il n’y a plus autant de chansons d’albums. Cela impacte l’économie des auteurs compositeurs écrivant pour des interprètes, la sélection est impitoyable mais la chanson est encore plus au cœur de la vie de l’artiste, du label.
L’autre facette de notre quotidien, c’est l’arrivée de nouveaux acteurs qui sont « entre autres » éditeurs.
Ici l’édition est abordée uniquement comme une ligne dans un business plan pour contenter des contrôleurs de gestion.
Enfin ce qui demeure, c’est l’exigence du métier d’éditeur dans son aspect administratif. Sur ce plan là aussi, la mutation est passionnante, du dépôt des œuvres au tracking laisse moins de place à « l’éditeur du dimanche ».
et demain ?
La mutation s’accélère: la diffusion publicitaire a basculé sur le web, le cinéma ou les séries se regardent de plus en plus sur le téléphone, on parle déjà de musique composée par l’intelligence artificielle…
Toutes ses transformations sont de nouveaux challenges pour lesquels nous aurons à apporter des réponses et imaginer de nouveaux champs d’exploitations pour les œuvres des talents que nous représentons.
L’éditeur est aux avant-postes des changements structurels du secteur musique.
Une conclusion?
Quand on pense que notre métier est construit autour d’une suite de combinaisons de 7 notes parfois associée à une autre suite de combinaisons de 26 lettres, c’est tout simplement fascinant.
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