Nom de la société
GAUMONT (Editions La Marguerite, Gaumont Animation Musique, Gaumont Television USA, Gaumont Télévision, Mitzé Editions)
Nom du Dirigeant
Quentin Boniface – Directeur du Département Musique
Présentation et rapide historique de la société
Gaumont est né avec le cinéma, il y a plus de 120 ans et a constitué depuis lors le second catalogue de films en France, comptant plus de 1100 références. Aujourd’hui le groupe produit une douzaine de films par an offrant une grande diversité (Chocolat, Pattaya, Les visiteurs la Révolution, Les Malheurs de Sophie, …) et est également présent dans les autres secteurs de l’audiovisuel qu’il s’agisse de séries TV (Narcos, Hannibal,…) ou d’animation (Oui Oui, Calimero, L’apprenti Père Noël).
Activité de la société, type de répertoire édité
Dans le cadre de la diversification de ses activités, Gaumont fait l’acquisition en 1980 des Editions Musicales Gérard Calvi qui deviennent les Editions La Marguerite, avant tout consacrées à l’édition des musiques de films produits par Gaumont, et désormais également à l’administration de catalogues tiers.
Aujourd’hui les éditions musicales sont partagées entre 5 sociétés au sein du groupe Gaumont, membres directs Sacem, BMI ou ASCAP.
Le répertoire compte des grands noms de la musique de film, tant français qu’étrangers (Eric Serra, Alexandre Desplat, Bruno Coulais, Armand Amar, Ludovic Bource, Cliff Martinez, Clint Mansell, Nicola Piovani, Patrick Doyle) mais également des auteurs de chansons (Louis Chedid, Gaëtan Roussel, Alex Beaupain, Claire Denamur), de Rap (Akhenaton) ou encore de musiques du monde (Le Trio Joubran).
Parcours professionnel
Quentin Boniface
Après avoir étudié la musique (piano, guitare, solfège), j’ai suivi une formation en école de commerce (ESSEC) avant de me spécialiser en management culturel (Sciences Po). J’ai débuté ma vie professionnelle chez Naïve au département artistique avant de rejoindre le studio d’animation Alphanim pour y structurer les éditions musicales. A la demande de Sidonie Dumas et Christophe Riandée, j’ai ensuite créé en 2008 le département musique de Gaumont avec pour première mission de centraliser toutes les problématiques musicales du groupe (édition, production exécutive, supervision musicale, sorties de BO, …).
Année d’adhésion à la CSDEM
2016
Pourquoi adhérer ? Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?
Cela correspond à un enjeu double : communiquer et échanger avec ses pairs d’une part, et participer de manière plus active à la défense de notre filière d’autre part.
Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?
En rejoignant Gaumont, j’ai d’abord fait le constat de la mauvaise réputation des éditeurs adossés aux structures audiovisuelles. Ils ne sont souvent que des détenteurs de droits ensuite sous-traités à des administrateurs tiers et donc sans véritable expertise ou plus-value pour les compositeurs. C’est pourquoi j’ai eu à cœur de constituer une équipe capable de traiter ces problématiques en interne, en lien direct avec les compositeurs, la Sacem et également avec nos nombreux partenaires à l’étranger.
Notre métier est aujourd’hui protéiforme puisqu’au-delà de l’administration rigoureuse des droits, il s’agit également d’être une force de proposition créative, de produire ou encore de jouer le rôle traditionnellement échu aux labels.
et demain ?
Rester bien éveillé… Les pratiques culturelles se sont métamorphosées en un temps record, avec, on l’a vu, une industrie qui a un peu peiné à suivre le train. Malgré les signes d’accalmie, le danger est sans doute de ne pas sentir que désormais le temps s’est accéléré et les modèles économiques devront être capables de vivacité et de réactivité. Pour un acteur de la musique à l’image, l’internationalisation du paysage audiovisuel notamment sera un enjeu majeur.
Contact :
Twitter : @gaumontfilms // @qboniface
Crédit photo :