Nom de la société
Musigamy
Nom du Dirigeant
Philippe Manivet
Fonction dans la société :
Président
Présentation et rapide historique de la société
Musigamy est une jeune société lancée en Novembre 2016. Elle s’appuie à la fois sur une expertise en termes de gestions de droits d’auteur et une relation créative entretenue par une proximité avec les artistes et catalogues représentés.
Activité de la société, type de répertoire édité
L’activité de Musigamy repose sur quatre axes principaux.
- L’Edition auprès de créateurs en développement de carrière
- La gestion éditoriale
- La sous-édition
- Le service (gestions de droits digitaux ou de droits voisins, audit de catalogues, etc..)
Musigamy trouve une complémentarité avec tout un réseau grâce à une pratique transversale.
Pour la partie “développement d’artistes”, il n’y a pas de couleur musicale privilégiée. C’est un répertoire globalement pop mais avec des projets très iconoclastes.
Pour en citer quelques-uns qui furent dans les premiers à me rejoindre, Temenik Electric est dans un registre arabian rock, Ommm est un groupe vocal avec une fibre très pop, Makja évolue dans la chanson avec un spectre musical très changeant et une force de dire très hip-hop,…
Ce sont des projets, hors des cases qui ont autant d’atouts que de pièges marketing qu’il faut savoir déjouer.
Ce sont des partenariats gagnant-gagnant car la musique que je promeus sortant des sentiers battus, elle présente un réel intérêt éditorial.
Et pour les créateurs, c’est la garantie d’avoir quelqu’un de souple, d’imaginatif et d’engagé pour aller défendre leur musique “le couteau entre les dents”.
Parcours professionnel
J’ai commencé par être auteur, compositeur et interprète dans un groupe de hip-hop à la fin des années 90. Puis j’ai beaucoup appris pour combler les besoins du groupe. J’ai entrepris une formation de technicien son dont je suis sorti major de promotion. Cela m’a amené à travailler et diriger des séances dans un studio qui montait un label, « Lyrical Lab ». Je me suis ensuite investi à la promotion puis à la direction avant de rejoindre Paris et le monde de l’édition. Là, j’ai travaillé sur une niche « la musique de relaxation » avant de progressivement glisser sur le copyright de beaux catalogues internationaux comme Carlin Music au sein de Nota Bene Music.
J’ai toujours évolué dans des structures de petite taille. J’ai donc cultivé une activité transversale à la fois artistique, administrative et commerciale, à la fois master et publishing.
J’ai senti le besoin en 2016 de mener mes propres initiatives et de revenir au développement d’artistes en plus de mon travail de gestionnaire d’édition et de sous-editeur. J’ai donc fondé Musigamy.
Année d’adhésion à la CSDEM
2017
Pourquoi adhérer ? Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?
Je fréquentais la CSDEM et ses commissions depuis un certain temps via mon ancien employeur. L’administrative pour commencer puis la communication à partir de fin 2015.
C’était comme une évidence d’en devenir membre.
J’apprécie d’y être dans un contact stimulant avec mes pairs, de voir à quel point nous pouvons avoir des pratiques différentes et complémentaires. C’est aussi un endroit à partir duquel il y a moyen d’impulser une action véritable dans la corporation, dans les relations avec la SACEM et sur un plan politique bien entendu.
J’ai l’honneur d’être président de la commission communication depuis 2017 et j’espère à travers ce rôle pouvoir apporter ma contribution au dynamisme ambiant de la chambre.
Être à la CSDEM, c’est aussi avoir accès à du savoir précieux, pouvoir profiter d’outils indispensables comme BOEM et avoir l’opportunité de grandir au travers de l’offre de formation ou de dispositifs comme French VIP dont j’ai la chance d’être lauréat cette année.
Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?
Etre éditeur, c’est être agile. Il faut s’adapter en permanence. S’adapter aux évolutions de la consommation de musique, s’adapter à la personnalité des auteurs qu’on accompagne, s’adapter à une croissance constante d’activité et une masse de travail sans cesse plus grande.
Être éditeur, c’est avoir une vision, une analyse d’un projet, de son exploitation et de comment il peut prospérer. C’est savoir convaincre, prendre des décisions et créer du mouvement.
C’est être un processeur capable d’ingérer beaucoup d’informations et les connecter avec ses pratiques. En cela, ça demande beaucoup d’humilité car on doit évoluer dans une remise en question permanente.
et demain ?
Les éditeurs continueront à s’adapter parce que c’est leur nature.
Il y a bien des combats à mener pour arriver à une juste rémunération du travail des auteurs-compositeurs et des éditeurs notamment par rapport aux utilisations online.
Il y a aussi ce défi de pédagogie et de communication à relever, pour faire comprendre à l’écosystème à quel point le travail d’un éditeur est central dans la vie d’une œuvre.
une conclusion ?
C’est étrange de remplir ce questionnaire que j’ai l’habitude d’envoyer à d’autres 🙂
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