BLEEPMACHINE

Nom de la société

Bleepmachine

Nom du Dirigeant

Vincent Nayrolles

Fonction dans la société

Fondateur et directeur

Présentation et rapide historique de la société

Bleepmachine est une maison d’édition et un label indépendant.

Depuis sa création en 2005, elle collabore avec une poignée d’auteurs-compositeurs-interprètes qu’elle accompagne sur l’ensemble de leur projets : Barthélémy Corbelet (Barth, Hollie Cook, Bosco Rogers), Axel Concato (Axel And The Farmers, The Narcoleptic Dancers, 99 Trees, Pi Ja Ma), le compositeur, orchestrateur et arrangeur Yoann Le Dantec, et depuis peu la chanteuse et illustratrice Pauline de Tarragon aka Pi Ja Ma.

Bleepmachine représente également en France les réalisateurs anglais Mike « Prince Fatty » Pelanconi (Graham Coxon, Lily Allen, Barth, Hollie Cook) et Benedic Lamdin (Gregory Porter, Laura Mvula, Jamie Cullum).

Bleepmachine, c’est une petite famille qui partage l’amour de la cuisine aveyronnaise et de la musique anglo-saxonne. Et réciproquement.

Activité de la société, type de répertoire édité

La maison est spécialisée en pop, rock et en musique de films.

Elle développe peu de projets mais les accompagne depuis leur création jusqu’à leur exploitation en France et en Angleterre, puis dans le monde. Il lui arrive régulièrement de concevoir des projets ex nihilo (c’était pour le plaisir d’employer une locution latine).

La synchronisation est un axe prioritaire de développement.

Bleepmachine est le plus souvent éditeur des œuvres et co-producteur des enregistrements avec ses artistes. Ce qui garantit à l’équipe un contrôle artistique et stratégique absolu.

De facto (et de deux) Bleepmachine est manager des artistes.

Parcours professionnel
Vincent Nayrolles

Rien à voir avec la choucroute, mais j’ai débuté en tant qu’auditeur dans le pôle audiovisuel du cabinet Mazars après une école de commerce.

On a rapidement compris qu’on n’était pas faits pour s’entendre. J’ai alors tout planté pour passer un DESS de droit d’auteur. Le sujet de mon mémoire d’admission : « Pourquoi l’édition va revenir au centre du jeu dans l’industrie musicale ? ».

J’ai ensuite connu diverses expériences dans la musique avec l’idée que pour apprendre le métier d’éditeur, il est bon avoir une vision globale du secteur.

J’ai d’abord été chef de projets chez Labels, puis conseil marketing et stratégique chez Warner Classics.

C’est là, avec mon patron de l’époque, que j’ai monté ma première boite Contagion : une agence de développement d’artistes en musique classique et en musique électronique et un studio de création multimédia… qui s’est lamentablement plantée 2 ans plus tard. C’était en 2001.

J’ai aussitôt remonté une boite, mais seul cette fois-ci : Bleep, une agence de management et de conseil artistique, qui est devenue Bleepmachine 4 ans plus tard.

En parallèle de mon activité d’indépendant, j’ai été conseiller artistique classique du Printemps de Bourges et attaché de presse chez V2. Puis j’ai découvert le monde de la librairie musicale en devenant producteur et directeur artistique de Koka Media (devenu Universal Publishing Production Music). Enfin, je suis passé du côté obscur de la force… dans la pub : Head of Music & Sound de Young & Rubicam (en anglais ça claque plus), j’étais responsable des musiques de toutes les campagnes des clients de l’agence : Danone, Bel, FDJ, Colgate-Palmolive, etc.

Aujourd’hui, je suis 100% indépendant. Je partage mon temps entre Bleepmachine et HiFi, une agence de conseil en stratégie musicale auprès des marques que j’ai lancée l’an dernier.

Année d’adhésion à la CSDEM

2016. Peut-être parce que je ne me sens vraiment légitime en tant qu’éditeur que depuis peu.

Pourquoi adhérer ? Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?

Parce que l’union fait la force pour défendre les intérêts de la profession.

Parce qu’il est toujours enrichissant d’échanger entre professionnels d’un même secteur.

Car c’est un métier qui est à la fois essentiel pour la musique mais très obscur pour beaucoup de gens, et notamment pour beaucoup de professionnels et d’artistes : il faut inlassablement faire œuvre de pédagogie.

Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?

L’éditeur est plus que jamais au cœur de la création musicale.

Il fait émerger les talents, les accompagne, les guide. Il aide à faire naitre les œuvres et à leur faire rencontrer leur public.

Comme un artisan ou un vigneron, c’est un métier qui exige beaucoup de soin, d’attention, de passion, de patience et de savoir-faire.
Et puis c’est un métier aux multiples facettes : artistique, bien sûr, mais aussi stratégique, marketing, financière, juridique.

et demain ?

Pareil qu’hier et qu’aujourd’hui. Et plus encore.

Une conclusion?

Si on m’avait dit un jour que je serais payé pour écouter de la musique… Pourvu que ça dure.

Contact :

Bleepmachine

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