« EN SEPTEMBRE, JE LANCERAI LES ÉTATS GÉNÉRAUX DES FESTIVALS » (ROSELYNE BACHELOT)
Paris – Publié le lundi 13 juillet 2020 à 15 h 00 – Entretien n° 188408
« Dans les premières semaines de septembre je lancerai les “États Généraux” des festivals. L’urgence : panser les plaies, c’est absolument indispensable, mais il faut aussi se projeter dans l’avenir (…) On va devoir vivre avec le virus pendant peut-être très longtemps et il faudra que la culture se développe en toute sécurité, pour les artistes, les techniciens et les spectateurs », annonce la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur LCI le 13/07/2020.
« Ce qui m’importe, c’est le plan de relance. Il ne s’agit pas pour la ministre de la Culture que je suis d’aller pleurer à Bercy pour obtenir un dixième de point supplémentaire (…) Mon mandat, c’est de bâtir des projets collectifs avec les grands acteurs de la culture, les responsables territoriaux, les présidents de Régions, les présidents de conseils départementaux, les associations », ajoute-t-elle.
Roselyne Bachelot serait « ravie qu’on [lui] adjoigne un secrétaire d’État à l’audiovisuel. Une salve de nominations va compléter l’équipe gouvernementale », indique-t-elle. La ministre souhaite par ailleurs qu’Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, soit reconduit.
Concernant les restrictions sanitaires, Roselyne Bachelot indique qu’elles « peuvent être desserrées, à condition d’être en responsabilité » et « en appelle aux organisateurs de spectacles ». « Ce qui pose un problème, ce sont les rassemblements de jeunes comme ce concert à Nice (du DJ the Avener qui a rassemblé 5 000 personnes sur la Promenade des Anglais le 11/07/2020 NDLR). J’en appelle à la responsabilité de jeunes. Il faut porter le masque », précise-t-elle.
Le vote du PLFR 3 dans lequel sont inscrits 1,06 Md€ dédiés au secteur de la culture et des médias est prévu « d’ici fin juillet ». Roselyne Bachelot indique avoir réussi « avec Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, à sortir le décret de prorogation les droits des intermittents de 949 M€ de l’embourbement technocratique pour le transmettre au Conseil d’État ».