JEUNE À JAMAIS

Nom de la société :

Jeune à Jamais

Votre nom :

Anaïs Lawson

Fonction dans la société :

A&R

Présentation et rapide historique de la société

Née en novembre 2017, la maison d’édition Jeune à Jamais a vu le jour par l’association d’Anaïs Lawson et Alter K, dans le but d’éditer un catalogue actuel de musiques urbaines.

Activité de la société, type de répertoire édité :

Maison d’édition, label et distributeur, Jeune à Jamais développe un catalogue pointu de musiques urbaines et électroniques.

Parcours professionnel du répondant

Après une licence professionnelle Communication et commercialisation des produits culturels (Issoudun) ainsi qu’un master en Communication digitale, j’intègre la société de production de spectacle Yuma Production en tant que chargée de communication, j’occuperais ensuite le même poste pour le festival Rendez-vous Hip Hop, travaillant à côté en tant que manager d’artistes et talent scout pour Spinnup (Universal) avant d’ouvrir Jeune à Jamais avec l’aide des dirigeants d’Alter K.

Année d’adhésion à la CSDEM : 2018

Pourquoi adhérer ?

Afin de participer à la défense des intérêts des éditeurs et à la promotion de ce métier parfois mal compris. Alors que l’industrie de la musique connaît une évolution très rapide et changeante, l’édition doit constituer, pour les auteurs et les éditeurs, un pôle de stabilité essentiel. Mon adhésion a également été déterminée par l’énergie mise par le CSDEM et la SACEM dans l’adoption de la directive européenne de cette année. J’ai pu prendre pleinement conscience qu’il existait une vraie force derrière les créateurs pour lutter contre les géants du net.

Que représente le fait d’être adhérent de la CSDEM ?

se regrouper, partager des expériences, comprendre les problématiques communes à la profession par l’échange avec les autres éditeurs membres de la CSDEM.

Votre vision de votre métier d’éditeur aujourd’hui ?

Un éditeur est un véritable appui dans la carrière d’un artiste ou musicien. Dans les musiques urbaines, c’est un métier souvent ignoré, mais essentiel pour le développement sur le long terme de carrière et un atout pour les collaborations.

et demain ?

Le métier d’éditeur demandera une vraie connexion avec les nouvelles technologies et systèmes de diffusions de musique. Il devra aussi trouver des solutions pour la pérennisation de la musique qui se consomme plus rapidement avec le streaming.

Une conclusion ?

Adhérer à la CSDEM m’est apparu comme une évidence, et ce pour plusieurs raisons :

. Les luttes communes pour la défense des intérêts des créateurs. Je suis consciente que face aux GAFA, la place des créateurs n’est pas acquise ni pérenne. La directive adoptée cette année marque une victoire certaine, mais je souhaite être présente lorsque de nouvelles menaces ne manqueront pas de peser sur la profession.

. L’enrichissement de ma connaissance du métier au contact des éditeurs d’expérience présents à la Chambre.

. Plus spécifiquement, l’édition est très méconnue dans les musiques urbaines, et ne revêt pas encore l’importance qu’elle peut avoir dans d’autres secteurs. Je veux montrer qu’il est possible de développer des éditions pérennes et actives dans ce secteur, et également apprendre afin de faire preuve de pédagogie avec mes auteurs compositeurs.

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